Groupement d’action sociale : qu’est-ce que c’est ?

1. Qu’est-ce qu’un groupement d’action sociale ?

Quel est le but du GAS et son utilité pour les salariés ?

Le GAS a pour but de fournir un service social et matériel ainsi que les moyens de promouvoir des activités culturelles et de loisir à ses adhérents qui paient une cotisation annuelle. Le Groupement d’Action Sociale fonctionne uniquement grâce aux cotisations versées par les adhérents faisant partie de l’association. Cette cotisation est égale à 0.10% de la masse salariale plafonnée. Pour le salarié, le GAS est d’une grande utilité car il permet d’obtenir un complément de salaire lors d’évènements particuliers et d’aides en cas de problèmes sociaux.

Quelle est la composition d’un groupement d’action sociale ?

Un Groupement d’Action Sociale est composé de :

• un Président ;
• un conseil d’administration : Lui même composé d’un président du centre de gestion ainsi que de 8 membres élus par l’assemblée des délégués parmi les représentants des collectivités ;
• un comité exécutif : Composé de 2 vices présidents; un secrétaire; un trésorier; un secrétaire adjoint; un trésorier adjoint qui sont désignés par le conseil d’administration du GAS ;
• une assemblée de délégués : Composé de 25 représentants des collectivités territoriales désignés par le conseil d’administration ainsi que de 25 représentants du personnels désignés par les organisations syndicales.

Comment devenir membre ?

Pour devenir membre du Groupement d’Action Sociale, il faut premièrement respecter les conditions d’accès concernant le secteur (exemple, un groupement d’action sociale des métiers liés à la fonction publique). Cette association regroupe plusieurs salariés de plusieurs entreprises appartenant à un même domaine au niveau communal ou départemental.

Il est obligatoire de payer une cotisation annuelle égale à 0.10% de la masse salariale. Cette cotisation est souvent comprise entre 15 et 40€. C’est cette cotisation que sera redistribué par le GAS sous forme de revenu de solidarité active.

2. Sur quoi intervient le GAS ?

Les missions du GAS

Les principales missions du GAS sont :

• combattre la vulnérabilité grâce à une action sociale et prospective et favoriser l’insertion de personnes en difficultés ;
• accompagner les porteurs de projets dans l’innovation et la pérennisation sociale ;
• favoriser l’intégration économique et renforcer les dispositifs de santé et d’aide à la personne ;
• promouvoir l’accessibilité à l’emploi, aux loisirs et à la culture des personnes vulnérables ;
• lutte contre l’exclusion et aides financières pour personnes le nécessitant ;
• mettre en place une politique d’action sociale pour ses adhérents en vue d’une amélioration de la vie sociale et de la cohésion sociale.

Leur politique sociale repose sur trois grand domaines qui sont :

• l'accompagnement des personnes, avec notamment le départ à la retraite; un accompagnement en cas de deuil; une aide à la recherche et au retour à l’emploi; une aide à l’handicap; un soutien des aidants familiaux, portage de repas à domicile pour des personnes le nécessitant, etc.
• la prévention santé, qui comprend les dépistages; des conférences; des bilans de santé, etc.
• le soutien, avec des aides sociales individuelles; un maintien du lien social; un soutien scolaire, etc.

Quel est le budget du GAS ?

Il existe deux fonds sociaux, le premier étant l’assurance de personnes ou fonds de solidarité. Ce budget est destiné à l’accompagnement des personnes; de la santé des travailleurs, le handicap et la précarité dans la mutation des usages et l’innovation. Ces actions sont destinées aux assurés du Groupe d’Action Sociale pour les accompagner dans les périodes difficiles dans leur vie mais peuvent également concerner le plus grand nombre pour des projets d’innovation et d’économie locale ou sociale liés à leur activité ou leur implantation territoriale.

Le deuxième fond social est lié à la retraite, avec 4 axes prioritaires qui représentent environ 80% du budget des Groupement d’Action Sociale pour accompagner les “aidants”, le retour à l’emploi des chômeurs de longue durée, la prévention du vieillissement et la perte d’autonomie.