Startups & PME
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Tout savoir sur la participation employeur aux activités sportives
Connaissez-vous l’adage « le sport, c’est la santé » ? Eh bien, le Comité social et économique (CSE) contribue directement à manifester cette réalité. Avec une prise en charge de l’abonnement à la salle de sport en entreprise, vous agissez en faveur du bien-être physique et mental de vos collaborateurs. Quels sont les avantages de s’intéresser de plus près à ce financement et quelles sont les étapes pour y parvenir ? Nous vous guidons pas à pas.
Pourquoi prendre en charge les abonnements à la salle de sport de ses salariés ?
1. Améliorer la productivité en réduisant le stress
L’activité physique régulière est reconnue pour ses bienfaits sur la santé mentale et physique. Une étude réalisée par les universités de Yale et d’Oxford met en lumière que les personnes sportives sont moins malheureuses que les autres. Ces dernières souffriraient mentalement pendant 35 jours par an, contre 53 pour les personnes inactives…
La raison est simple d’après ces chercheurs : la relaxation musculaire et les réactions chimiques provoquées durant l’effort procurent un sentiment de récompense et d’accomplissement qui contribue à la bonne humeur. Quel meilleur moyen de lutter contre le stress que par ce biais ? 52% des salariés adoptent déjà cette ressource pour gérer leur anxiété, selon une étude de Malakoff Médéric Humanis.
Selon une étude du cabinet Goodwill management menée pour le CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français) et l’organisation patronale Medef, pratiquer une activité sportive a des conséquences directes sur l’entreprise :
- la productivité d’un salarié passe de 6 à 9 % ;
- les résultats peuvent augmenter jusqu’à 14%.
En encourageant vos salariés à aller à la salle de sport, vous contribuez à leur bien-être général, ce qui se traduit indubitablement par une meilleure performance au travail.
2. Lutter contre la sédentarité des salariés
D’après une étude de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) datant du 15 février 2022, 95 % de la population française reste assise trop longtemps et manque d’activité physique.
Pourtant, passer plus de 8 heures en position assise expose à un risque majeur pour la santé sur le long terme, notamment en favorisant des maladies cardiovasculaires, des troubles musculo-squelettiques, des risques d’hypertension ou d’obésité. Lorsque la sédentarité s’accompagne en plus d’une inactivité, alors les effets délétères n’en sont que décuplés.
Pour atteindre les recommandations individuelles, l’Anses souligne la nécessité d’entreprendre des actions collectives en créant un environnement global favorable à l’évolution des comportements.
Ainsi, la prise en charge d’un abonnement à la salle de sport en entreprise s’inscrit parfaitement dans cette démarche de prévention des risques sanitaires. En encourageant vos collaborateurs à maintenir une activité physique régulière, vous améliorez par extension leur bien-être.
Bon à savoir : le sport en entreprise offre un gain de 5 à 7 % sur le budget annuel des dépenses de santé (étude Goodwill-Management).
3. Développer votre marque employeur
Sur le marché du travail actuel, les employeurs ne peuvent plus se contenter de proposer une offre classique. Pour attirer les meilleurs talents, l’entreprise doit considérer une approche globale en incluant une politique salariale attractive, mais aussi un environnement de travail agréable et des avantages salariés intéressants.
Les mesures de qualité de vie au travail (QVT) participent à lutter contre les troubles musculo-squelettiques, mais aussi à prévenir les maladies et le stress. Les objectifs de cette politique se centrent dès lors sur le bien-être au travail, que ce soit à travers la santé mentale en entreprise ou la forme physique.
Un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée permettra aux salariés d’être plus motivés et productifs au bureau. En ce sens, proposer un abonnement de sport en entreprise agit directement sur votre image de marque en tant qu’employeur. Votre implication démontre que vous vous souciez du bien-être de vos collaborateurs, ce qui peut attirer de nouveaux talents et fidéliser ceux déjà présents dans votre entreprise.
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Comment faire financer le remboursement du sport par le CSE ?
Le sport correspond à une activité sociale et culturelle (ASC). À ce titre, le Comité social et économique joue un rôle clé dans le financement des abonnements sportifs pour les salariés. Le budget des ASC n’est pas obligatoire, contrairement à l’enveloppe de fonctionnement. La participation de l’employeur peut dépendre de la masse salariale brute de l’entreprise ou se baser sur un montant prédéfini.
Les élus disposent de deux options pour la prise en charge de l’abonnement sportif :
- participer aux frais d’inscription des activités sportives des salariés ;
- proposer des tarifs préférentiels dans les clubs et les salles de sport partenaires.
Dans le premier cas, le CSE rembourse partiellement ou intégralement le coût de l’adhésion à un club sportif. Cette option laisse le salarié libre de la formule qui lui convient le mieux. Pour procéder à l’indemnisation, le collaborateur devra fournir au comité la facture de l’activité.
Dans le second cas, le Comité social et économique négocie un tarif préférentiel directement auprès d’une salle de sport située à proximité de l’entreprise. Le tarif varie en fonction du volume des souscriptions.
Dans tous les cas, les dépenses du CSE pour la prise en charge de l’abonnement de sport en entreprise sont exonérées de charges sociales.
Comment mettre en place le remboursement d'une partie du prix de l'abonnement à la salle de sport pour les salariés ?
La procédure pour le financement du sport en entreprise se déroule de la manière suivante :
- Les salariés et les membres du CSE échangent pour envisager les avantages de cette initiative et les modalités de mise en place.
- Le CSE établit un budget, en fonction de l’enveloppe disponible pour les œuvres sociales, pour investir dans le financement des abonnements sportifs.
- Dans le cas de partenariats, les élus identifient des salles de sport ou des centres de fitness locaux avec lesquels collaborer. Ensuite, les membres négocient des tarifs préférentiels en vue de les proposer aux salariés.
- Le CSE définit les modalités de remboursement, telles que le pourcentage pris en charge par le comité, les plafonds mensuels ou annuels, et les conditions d’éligibilité des salariés.
Par exemple, le remboursement du sport par le CSE est défini à hauteur de 50 % du coût de l’abonnement, jusqu’à un maximum de 30 euros par mois pour tous les salariés ayant un contrat de travail de plus de six mois dans l’entreprise. Un autre exemple pourrait être la distribution d’un chèque sport en entreprise d’un montant de 50 € pour tous les salariés, quel que soit leur contrat de travail.
- l’activité physique régulière présente de nombreux bénéfices, tant pour le salarié que pour l’employeur ;
- la prise en charge de l’abonnement à la salle de sport en entreprise contribue à réduire le stress et la sédentarité des collaborateurs, à améliorer la productivité et l’image de marque de l’entreprise ;
- le sport étant une activité sociale et culturelle, le comité mobilise le budget des oeuvres sociales pour subventionner la pratique sportive des équipes ;
- le CSE finance le sport en entreprise soit en participant aux frais d’inscription des activités, soit en proposant des tarifs préférentiels dans les clubs et salles de sport partenaires ;
- dans le cadre d’un remboursement, le salarié devra conserver et transmettre au comité les justificatifs de paiement ;
- d’après l’Urssaf, le remboursement du sport par le CE/CSE bénéficie d’une exonération de cotisations sociales ;
- pour simplifier le pilotage des avantages salariés que vous proposez, faites confiance au logiciel de gestion du CSE de Glady.