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Même si certains salariés restent en télétravail, la majorité d'entre eux ne rentre pas à leur domicile pour se restaurer à l'heure du déjeuner. Bien qu’il ne soit pas légalement obligé de participer au financement des repas des salariés, l'employeur y contribue fréquemment.
L’employeur n’a aucune obligation concernant la distribution des titres restaurant à ses salariés. Il peut décider de mettre en place un réfectoire ou de verser une prime déjeuner.
Cependant, lorsque que les titres restaurant sont mise en place dans l’entreprise, ils peuvent prendre plusieurs formats :
Un salarié n’est pas obligé d’accepter les titres-restaurant, sauf si la convention collective l’impose.
Toutes les personnes disposant d’un contrat de travail au sein de l’entreprise peuvent en bénéficier. Les intérimaires ou encore les stagiaires y ont droit au même titre que le personnel salarié.
La distribution des titres restaurant est très simple : 1 titre pour 1 jour travaillé.
Le salarié qui reçoit un titre restaurant doit en être le seul bénéficiaire. Il ne peut les céder ou les vendre. Seul un remboursement peut être effectué en cas de rupture du contrat de travail.
C’est à l’employeur de décider du montant des titres-restaurant.
Cependant, le financement des titres par l’employeur est soumis à certaines obligations :
La participation patronale au financement des titres-restaurant est exonérée de cotisations et d’impôt sur le revenu lorsque son montant :
Si la contribution de l’employeur dépasse cette limite (ce qui n’est pas interdit), la fraction de la contribution excédant le plafond légal est réintégrée dans l’assiette des cotisations sociales de l’entreprise.
Selon l’effectif de l’entreprise ou de l’établissement, l’employeur doit installer une salle de restauration ou aménager un emplacement permettant aux salariés de se restaurer.
Cependant, l’employeur n’a pas l’obligation de créer un restaurant d’entreprise et peut interdire aux salariés de prendre leurs repas dans les locaux prévus pour le travail.
L’employeur doit mettre à disposition un emplacement permettant aux salariés de se restaurer.
Toutefois, cet endroit n’est pas obligatoirement équipé :
Cet emplacement doit tout de même permettre au personnel de se restaurer dans de bonnes conditions d’hygiène et de sécurité.
Après chaque repas, l’employeur doit nettoyer le lieu de restauration et ses éventuels équipements.
L’employeur doit mettre à disposition un local de restauration aménagé et consulter le comité social et économique (CSE).
A l’inverse des entreprise de moins de 50 salariés, ce local doit alors être équipé :
Après chaque repas, l’employeur doit également nettoyer le local de restauration et ses équipements.
Les salariés peuvent donc bénéficier à la fois de titres restaurant mais également d'un accès à une cantine au sein de leur entreprise.