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Lorsque qu'on est membre du CSE, on est amenés à être informés d'éléments confidentiels sur son entreprise. Cette position peut parfois relever d'un vrai jeu d'équilibriste, entre les informations que l'on peut révéler et celles qui sont soumises à l'obligation de discrétion. Comment s'y retrouver ? On vous explique !
L’obligation de discrétion, l’obligation de réserve et le secret professionnel représentent des notions de droits et d'obligations qui s’appliquent dans le cadre professionnel.
Ces termes sont majoritairement employés dans la fonction publique.
En cas de manquement à ces obligations, des sanctions disciplinaires et administratives peuvent être mises en place.
À noter : lors des élections des membres du CSE, le chef d’entreprise à une obligation de neutralité, et ne peut donc montrer sa préférence à certains candidats.
Tout comme l’était le comité d’entreprise, le comité social et économique est soumis à l’obligation de discrétion. Qu’est-ce que cela implique et quelle est la règle applicable ?
Dans le cadre du CSE, il s’agit souvent d’un devoir des membres du comité à ne pas divulguer certaines informations aux salariés de l’entreprise. La loi et l’employeur prévoient un cadre de confidentialité concernant les informations que peuvent transmettre les CSE.
Les membres de la délégation du personnel du comité social et économique et les représentants syndicaux sont tenus à une obligation de discrétion à l'égard des informations revêtant un caractère confidentiel et présentées comme telles par l'employeur.
- Code du travail, article L.2315-3
Les membres du CSE, titulaires et suppléants, sont soumis à la confidentialité explicitement évoquée de certaines informations par le chef d’entreprise. Afin d’être le plus clair possible, la confidentialité des informations ou des documents doit être indiquée dans le procès-verbal de la réunion et si possible évoquée à l’oral. En cas de non-respect, les membres du CSE peuvent être sanctionnés pour réparer le préjudice subi par l’entreprise.
L’employeur doit justifier du caractère confidentiel de l’information ou du document, en fonction de l’activité professionnelle de l’entreprise ou de la communication déjà effectuée auprès de l’ensemble des salariés. La confidentialité doit être cadrée dans le temps et justifiée par des éléments objectifs.
À noter : Les membres du CSE sont soumis au secret professionnel concernant les techniques et les procédés de fabrication propres à l’entreprise.
Dans certaines situations, la loi prévoit que les informations transmises au CSE doivent être automatiquement qualifiées de confidentielles. Il s’agit :