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Comité d’entreprise (CE), les IRP (institutions représentatives du personnel) ou encore Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT). Vous connaissez ces instances mais vous ne savez pas à quoi elles servent ? En 2020, le Comité Social et Économique (CSE) les a regroupés ! Qu’est ce que cela a changé ? Pourquoi les avoir remplacer ? Toutes les réponses à vos questions sont dans cet article !
Obligatoire dans les entreprises et établissements de plus de 50 salariés et facultative pour les autres, le CE est le lien entre les salariés et l’employeur.
Son rôle concerne la mise en place d’avantages sociaux et culturels pour les salariés et leur famille. Les membres qui le composent sont élus au sein de l’entreprise, ils doivent s’occuper des NAO (négociation obligatoires dans l’entreprise), venir en aide et conseiller les salariés notamment en matière de licenciement. Ils coordonnent les PSE et sont les régisseurs du bien être des salariés au sein de l’entreprise.
LE CE peut mener une vraie politique sociale et peut ainsi soutenir le pouvoir d’achat des salariés via certaines attributions comme les chèques cadeaux mais également aider les familles et prendre en compte leurs avis.
Le Comité d’entreprise (CE), les délégués du personnel (DP), le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) …. Vous avez du mal à les différencier ? L’objectif du CSE est de rassembler toutes ces instances pour simplifier le dialogue, les avis et harmoniser les prises de décision ! Cela facilite son organisation !
Les réformes des institutions du personnel (IRP) ne sont pas nouvelles. En effet elles avaient déjà eu lieu :
L’objectif du CSE est de présenter à l’employeur toutes les réclamations du personnel, qu’elles soient au niveau du salaire ou du code du travail et donc faciliter l’organisation et la gestion.
Le CSE sera en charge d’effectuer les missions qui auparavant étaient celles des DP, du CE et du CHSCT :
Exemple : le chef d’entreprise peut, en cas de problème avec les salariés, demander une consultation ponctuelle du CSE.
L’employeur devient un membre actif du CSE (pour les entreprises d’au moins 50 membres, il peut être assisté dans la gestion par 3 collaborateurs).
De même que pour le comité d’entreprise, le CSE a plusieurs moyens financiers :
Le budget de fonctionnement (0,20% de la masse salariale de l’entreprise). : il doit couvrir les frais liés au fonctionnement de CSE. Exemple : Payer l’électricité du local du CSE.
Le budget d'œuvres sociales est déterminé par des accords d’entreprise (relatif aux activités sociales et culturelles). Il couvre les frais liés aux activités culturelles. Exemple : Frais de distribution des chèques cadeaux.
Exemple : La masse salariale de mon entreprise est 1 500 000 euros le budget de fonctionnement du CSE sera donc de 3 000 euros (0,20%)
À noter : pour les entreprises de plus de 2000 salariés, le budget alloué au CSE est évalué à 0,22% de la masse salariale.
Savez-vous que vous pouvez bénéficier d’une formation ? Demandez cette formation auprès de votre délégué syndical ou de votre employeur ! La formation santé, sécurité et conditions de travail vous aidera dans vos missions de représentant du personnel.
Ce qui va changer pour vous, selon l’entreprise où vous exercez vos missions d’élu :
Sachez que le CSE est devenu obligatoire à partir du 1 janvier 2020 !
À noter : Pour les entreprises de 11 à 20 salariés (TPE), si aucun candidat ne se manifeste dans un délai réglementaire de 30 jours, l’employeur n’est pas obligé d’organiser des élections.