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Pour que les salariés puissent bénéficier de titres-restaurant, les conditions varient en fonction des statuts et de contrats de travail de ces derniers. Alors quelles sont les conditions d’attribution de cet avantage social ?
L’employeur n’a aucune obligation de proposer des titres-restaurants aux salariés. Il peut décider de mettre en place des alternatives comme un restaurant d’entreprise, une cantine ou le versement d’une prime repas.
A partir d’un certain nombre de salariés, l’employeur a l’obligation de mettre en place un local réservé à la restauration de ses salariés. Toutefois, ce dernier doit respecter certaines obligations dans le cadre de la restauration collective :
Il est important de savoir que si au moins 50 des salariés souhaitent déjeuner sur leur lieu de travail, le chef d’entreprise a pour obligation de mettre un place pour les salariés un espace dédié aux repas.
Dans le cas où les locaux de l’entreprise ne permettent pas l’aménagement d’un espace repas, l’employeur peut décider d’attribuer des titres-restaurant mais il doit veiller à respecter certains points importants :
Lorsque le chèque-déjeuner est mis en place au sein de l’entreprise, il peut prendre différentes formes :
Le salarié quant à lui n’est pas obligé d’accepter les titres-restaurant proposés par l’entreprise sauf si la convention collective l’impose.
Un chef d’entreprise qui décide d’attribuer des titres de paiement à ses employés doit le faire de manière égalitaire à tous les salariés qui ont effectué au moins 4 heures de travail journalier entrecoupées d’une pause-déjeuner.
Ces titres-restaurant sont octroyés pour que les salariés puissent se restaurer et payer leurs frais de repas.
Le titre-restaurant est donc destiné à tous les salariés de l’entreprise, ce qui inclut la plupart des contrats de travail : les contrats durables, les contrats à durée déterminée, les stagiaires, les salariés à temps partiel et les intermédiaires. 1 titre est attribué à 1 salarié pour une journée de travail (avec un repas compris dans l’horaire de travail)
Dans le cas, où les salariés bénéficient d’un contrat de travail à mi-temps, la seule condition liée à l’obtention des chèques-repas est qu’il faut que les horaires de l’employé inclus une pause déjeuner.
Exemple : Julie est en télétravail dans une société privée, elle travaille de 8h à 12h. De ce fait, elle ne pourra pas bénéficier de titres-restaurant puisque ses horaires de travail n’englobent pas de pause-déjeuner.
Tim quant à lui, travaille également de chez lui de 9h à 12h et de 13h à 17h, il pourra donc se voir attribuer des titres-restaurant.
Pendant les périodes de congés payés, les salariés ne peuvent pas bénéficier de titres-restaurant. L’employeur a donc tout à fait le droit de retirer la distribution de chèques-déjeuner sur les jours de congés.
Le processus est similaire pour les RTT ou en cas d’arrêt maladie : l’employeur enlève les jours d’absence du nombre de titres-restaurant distribués.
Exemple : Benoît travaille à temps plein dans une société privée. Sur 22 jours travaillés, Benoît a pris 4 jours de vacances. Son employeur ne lui distribue donc que 18 titres-restaurant (22-4 = 18) pour ce mois-ci.
A savoir : dans les cas particuliers comme les accidents du travail, les congés maternité/paternité, arrêts de maladie.., l’employeur ne distribuera que des titres de paiement pour les jours travaillés.
Exemple : Benoît à la suite de ses congés tombe malade et son médecin lui octroie un arrêt maladie d’un mois. De ce fait, Benoît ne recevra aucun titres-restaurant pour le mois de maladie.