Ressources Humaines
La carte déjeuner est un mode de paiement au même titre que les autres. Cependant, la mise en place de ce dispositif mérite un temps de réflexion, tant pour le chef d’entreprise que pour les salariés bénéficiaires. En effet, ces titres-restaurant représentent des coûts, mais également des avantages pour les deux parties.
1. Qui peut mettre en place des cartes déjeuner ?
Comment les mettre en place ?
Véritable alternative aux titre-restaurants papier, la carte déjeuner se base sur le fonctionnement d’une carte de crédit et permet aux dirigeants d’attribuer aux salariés travaillant dans l’entreprise une carte de paiement à utiliser chez le restaurateur de leur choix. Ces titres-restaurant rechargeables à distance facilitent grandement leur gestion pour les entreprises. Glady vous propose également des cartes-cadeaux dématérialisées simples à utiliser et valables dans 50 000 points de vente.
La valeur nominale de la carte ne peut pas excéder 25 euros par salarié et par journée de travail. La période de validité de ces titres dématérialisés est de 3 ans.
Pour mettre en place les cartes déjeuner au sein de votre entreprise, il est important de suivre quelques étapes :
- Déterminer une enveloppe budgétaire (coût des titres + frais de carte tickets-restaurants) ;
- Choisir le montant des titres-restaurant ;
- Déterminer le taux de participation au financement du titre-restaurant ;
- Choisir votre fournisseur.
Les obligations légales
Selon le Code du travail, il n’y a aucune obligation légale pour un employeur à mettre en place un système de titres-restaurant au sein de son entreprise afin de payer les frais de repas de ses collaborateurs.
Cependant, pour tous les salariés de l’entreprise, qu’importe leur contrat de travail (salarié à temps partiel, à temps plein, télétravailleurs…), cela s’avère un avantage social indéniable.
En effet, d’après l’URSSAF et la Commission Nationale des Titres-restaurant, les salariés en télétravail peuvent également bénéficier de chèques-déjeuner. Seuls les salariés en période de congés payés ne peuvent pas prétendre à des titres-restaurants, car cela pourrait être considéré comme un avantage en nature.
Les titres non utilisés peuvent faire l’objet d’un don à une association dans le domaine de l’aide alimentaire. Suite à ce don, un reçu fiscal sera distribué ce qui pourra donner lieu à une réduction d’impôts.
Payer ses repas avec une carte déjeuner, quels avantages ?
L’utilisation des titres se fait du lundi au samedi, peu importe l’heure, et le dimanche et/ou les jours fériés si l’employeur l’autorise. Valable dans la plupart des établissements de restauration affiliés et également auprès des restaurateurs en ligne. Selon les sociétés émettrices, il est même possible de payer directement avec son smartphone et/ou chez tous les commerçants qui possèdent le sans contact.
L’employeur règle des frais de carte restaurant une seule fois, à l’émission des supports. Ensuite, grâce à elle, plus de chèques papier perdus et plus de problèmes de rendu de monnaie, puisque le bénéficiaire paye au centime près.
Grâce à l’application gratuite liée à la carte nominale, la gestion du compte peut être faite en temps réel et en quelques clics (suivis des transactions, blocage et déblocage de la carte, consultation du code PIN…).
2. Quel est le coût d’un titre déjeuner pour l’employeur et quels sont les avantages ?
Pour l’employeur, il y a certaines conditions à respecter pour bénéficier des avantages fiscaux en lien avec les titres-restaurant (cartes ou chèques) :
- Le montant du titre-restaurant ne peut pas dépasser 25 euros par jour, puisqu’il s’agit du montant maximum que le bénéficiaire peut dépenser en une seule journée. En dehors de cette limite, le chef d’entreprise a une véritable liberté sur l’attribution des titres.
- L’employeur ne peut financer que 50 à 60% de la valeur faciale du titre. Tous les collaborateurs doivent recevoir la même somme de titres-restaurant.
- De manière générale, le budget mensuel doit exclure les dimanches et jours fériés et le budget annuel doit, quant à lui, tenir compte de la déduction des congés des salariés, puisqu’ils n’utilisent pas de tickets-restaurants durant cette période.
La limite de la contribution patronale permet à l’employeur d’être exonéré de cotisations sociales. Pour l’année civile 2020, ce montant est fixé à 5,55 euros.
Au-delà d’un simple aspect financier, les titres-restaurants permettent de motiver et de fidéliser les employés. De plus, à la différence de nombreux éléments de rémunération, l’entreprise peut bénéficier d’une exonération de charges sociales et d’impôts sur ces chèques-déjeuner.
3. Quel est le coût et les avantages d’un titre repas pour le personnel salarié ?
Le salarié doit, de ce fait, participer au financement du coût des titres-restaurant distribués par l’employeur à hauteur du pourcentage défini par ce dernier. Cette participation est retenue directement sur le salaire des membres de l’entreprise.
Exemple : Pascal travaille dans une entreprise de gestion, son employeur lui verse 170 € de chèques-déjeuner par mois et son employeur prend 50% du montant à sa charge. Le coût des tickets-restaurants pour Pascal sera seulement de 85 € qui seront directement retenus sur son salaire.
Avec la mise en place de ce dispositif de chèques-déjeuner, le salarié bénéficie d’un réel complément de salaire utilisable immédiatement. Gain de pouvoir d’achat exonéré de cotisations sociales et non imposables. De ce fait, 200 € mis à disposition sur une carte déjeuner coûtent moins cher au salarié qu’une augmentation de salaire de ce même montant.
Ce dispositif de paiement est utilisable dans des milliers de commerces et restaurants en France et permet ainsi aux employés de choisir ce qu’ils désirent manger. Ces derniers peuvent également faire des courses alimentaires si ce n’est pas précisé dans les limites d’utilisation du titre.
- La carte déjeuner est un moyen de paiement similaire à une carte de crédit qui permet aux salariés de financer leurs repas de manière simple et rapide.
- Le tarif d’une carte resto pour un employeur est le même que celui des chèques-déjeuner. La contribution de l’employeur à hauteur de 50 à 60% permet au dirigeant d’être exonéré de charges sociales et d’impôts.
- Le salarié doit participer aux frais de carte titres-restaurant en finançant une partie du titre, fixé préalablement par le chef d’entreprise. Il pourra ainsi bénéficier d’un réel complément de salaire.