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Métaverse : Futur espace pour engager ses salariés ?

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Métaverse : Futur espace pour engager ses salariés

Le métaverse fait couler beaucoup d’encre et pour cause, d’ici 2026, 30 % des organisations dans le monde devraient proposer des produits et des services dédiés au métaverse selon Gartner. Quelles sont les possibilités de ce modèle virtuel et qu’est-ce ça change pour l’organisation du travail ? On vous en parle tout de suite.

Le métaverse : à la croisée de plusieurs mondes 

Si le concept paraît encore mystérieux, c’est surtout qu’il est extrêmement récent. Le métaverse représente une notion complexe puisqu’elle se situe entre le secteur de la réalité virtuelle (virtual reality ou VR), la réalité augmentée, le monde du gaming et l’univers des cryptomonnaies


Le métaverse s’inspire tout particulièrement des simulations en monde ouvert avec des environnements virtuels particulièrement immersifs accessibles depuis des équipements connectés (ordinateur, tablette et, bien sûr, casque de réalité virtuelle).


Bon à savoir : même si Mark Zuckerberg a popularisé le terme, les jeux vidéo avaient déjà développé le concept, notamment dans le jeu vidéo Second Life.

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Un espace où communiquer sans frontières

Le métaverse a pour but de franchir un cap supplémentaire dans nos échanges en distanciel et de devenir un véritable espace virtuel de socialisation. En télétravail, on déplore souvent le manque d’interaction spontanée, ces points de contact informels autour de la machine à café, qui demeure impossible à digitaliser. Dans cette simulation virtuelle, il sera désormais possible de croiser quelqu’un par hasard, comme dans le monde réel. 


L’objectif ? Favoriser l’engagement, la collaboration et la connexion entre les salariés, et ce malgré la distance. En plus des réunions, des événements, des workshops, des séminaires, des challenges commerciaux et des conférences pourront avoir lieu sans écran interposé dans un même espace d’échange par le biais d’avatars. Quand on jette un œil à la version bêta de Oculus Horizon Workrooms, on est bien loin des réunions Teams ou Zoom…


De plus, le métaverse propose d’ajouter une autre dimension aux interactions digitales : celle du langage corporel. Si la visioconférence reste figée par les limitations de l’équipement, le métaverse, lui, s’affranchit de ces restrictions grâce aux avatars. 

Une immersion dans l’entreprise grandeur nature

Le métaverse pourrait révolutionner l’onboarding tel qu’on le connaît aujourd’hui. En tant que candidat, on recherche souvent une forme d’immersion au cours d’un processus de recrutement. L’imagerie virtuelle offre des possibilités bien plus larges pour faire connaître l’entreprise, sa culture et faciliter les échanges entre les membres. 


Ainsi, un candidat éloigné pourra réaliser une visite bien plus immersive dans un monde virtuel que lors d’une visioconférence. Avec le métaverse, les frontières se dissipent et des ponts virtuels apparaissent pour inventer de nouvelles relations entre employeurs, salariés et talents. 


Pour l’instant, il existe surtout un effet d’annonce autour du métaverse. Les entreprises créent leur univers virtuel, mais ne les accompagnent pas encore d’un véritable usage. Pourtant, l’expérience virtuelle transmet un message fort : l’innovation tient une place centrale dans les préoccupations stratégiques de l’entreprise. 


Il y a fort à parier que les organismes qui s’inscriront dans cette démarche signeront un coup de maître pour augmenter leur attractivité et développer leur marque employeur.

Les limites d’un avenir dans le métaverse

Travailler dans le métaverse pose la question de la qualité de vie au travail. Bien que l’environnement virtuel propose des les échanges humains presque aussi riches que dans la vraie vie, cela reste un « presque ».


D’autre part, le recours à cette technologie nous plonge encore plus loin dans notre dépendance aux outils numériques. À l’heure actuelle, on parvient encore difficilement à concevoir les risques psychosociaux liés à cette immersion dans la virtualité au dépens du réel. 


Un autre aspect problématique d’une généralisation du métaverse reste le coût qu’il représente. Si les grands groupes n’auront aucun mal à investir dans des casques de réalité virtuelle (Oculus Rift, HTC Vive, etc.), l’acquisition de ce matériel de pointe peut être plus complexe pour les organisations plus modestes.

Les points à retenir :
  • entre la réalité virtuelle et augmentée, le métaverse propose des mondes virtuels immersifs pour dépasser les limites de la distance, notamment lors des réunions et des événements d’entreprise ;
  • la recherche de nouveaux talents, l’évaluation des candidats, la formation des nouvelles recrues ainsi que leur intégration dans l’entreprise pourront s’organiser dans le métaverse.